Objectifs
Le suivi des avortements en élevage bovin est un outil réglementaire de la prophylaxie de la brucellose. OBLIGATOIRE, la déclaration de chaque avortement au vétérinaire sanitaire est nécessaire comme outil de veille d’une éventuelle réapparition de brucellose.
Si la brucellose est une maladie abortive bien connue, il y a malheureusement beaucoup d’autres maladies qui peuvent, dans certains cas, et sous certaines conditions, faire également avorter les reproductrices. Aussi, afin d’aider à rechercher les causes possibles des avortements infectieux, le GDS, avec l’appui du Conseil Général, a mis en place un Crédit Avortement.
Modalités
Chaque avortement déclaré à son vétérinaire fait l’objet d’un prélèvement pour analyse. Une fois l’analyse brucellose réalisée, le sérum est conservé pendant 12 mois par le laboratoire.
En cas d’avortements successifs, l’éleveur peut demander à son vétérinaire de faire une demande d’analyses complémentaires sur le second prélèvement, mais également, sur les prélèvements des avortements précédents. Les causes infectieuses possibles à rechercher peuvent être (liste non exhaustive).
C’est à votre vétérinaire, en accord avec vous, de déterminer, en fonction des hypothèses épidémiologiques possibles, les analyses à réaliser.
- Voir fiche avortement
En collaboration avec le Laboratoire et le GTV, le GDS des Vosges a mis en place 2 pack avortement selon le niveau d’investissement souhaité par l’éleveur.
L’interprétation des résultats d’analyse d’avortement est délicate et ne permet souvent pas un diagnostic de certitude. En revanche, les résultats successifs permettent, dans certains cas, d’éliminer des hypothèses ou, en cas de prélèvements successifs sur la même vache à trois semaines d’intervalle, de mettre en évidence des séroconversions.