Des veaux en bonne santé

Une autre façon de voir les choses

 

Les veaux en bonne santé ne posent pas de soucis aux éleveurs : pas de frais vétérinaires, peu de diarrhées, pas de toux, pas de retard de croissance, pas ou peu de mortalité. Ils grandissent tout seul, surtout assurent le renouvellement et donc la bonne marche financière de l’exploitation. Mais est-ce vraiment le cas ? Des raisons existent quand cela va bien, comme l’inverse.

 

 

Si vous n’êtes pas heureux à cause des veaux malades et que vous souhaitez être plus heureux : changez quelque chose et appelez le GDS, il peut vous aider.

 

 

 

 

S’il est naturel d’aller bien, diverses raisons techniques expliquent cet état.

La première raison de la bonne santé des veaux, comme chez l’homme, est la nourriture, en quantité adaptée aux besoins, régulièrement distribuée et de qualité. Pour un nouveau-né, les besoins sont théoriquement assouvis naturellement par sa mère. Néanmoins, les besoins sont différents d’un individu à l’autre en fonction de leur poids et de leur sexe.

Le premier besoin d’un mammifère est la prise de colostrum suivie de la consommation d’un bon lait. Un nouveau-né en bonne santé, vigoureux, ira téter naturellement la quantité dont il a besoin dans la demi-heure après sa naissance. Une étude a permis d’évaluer que la prise colostrale d’un veau varie de 0.5 l (pour des veaux et mères faibles) à 5 l (pour les plus vigoureux).

Une vache allaitante n’est pas une « championne » de la production, et donnera un colostrum plus dense en matière utile qu’une vache laitière où le colostrum est moins concentré (lié à la quantité de lait produit). Cette différence explique la nécessité de faire boire 4l de colostrum dans les 4 heures après sa naissance pour avoir l’équivalent de ses besoins. Mais surtout, cette prise est indispensable pour assurer la défense du veau contre des pathogènes présents de la naissance au sevrage.

Par la suite, un veau allaité par sa mère boira les quantités qu’il veut en fonction de ses besoins pour grandir et survivre, et de la température environnante. Mais ceci n’est possible que si sa mère est en bonne santé. En élevage laitier quand un éleveur se charge de cette tâche et remplace la vache, il devra assurer l’équivalent en fournissant aux veaux les mêmes besoins.

Le deuxième facteur favorisant sa santé est son environnement. Par exemple, si vous laissez un veau dehors avec sa mère, celui-ci, après avoir bu goulûment, ira se mettre dans un coin à l’abri du vent et du volume d’air et au sec pour digérer et dormir. Dans la majorité des cas, le veau ira naturellement dans un endroit qui lui convient. A contrario, un veau logé dans un endroit humide, aura froid (température rectale inférieure à 39°C). S’il n’est pas réchauffé par du bon lait et placé dans un environnement propice, il risque de tomber malade.

Le dernier point majeur pour son bien être, en plus du lait et de son confort, le veau cherchera à boire de l’eau et à consommer, en petite quantité, théoriquement le même régime alimentaire que sa mère pour devenir comme elle.

Son alimentation de la naissance au sevrage a un impact sur le développement du rumen du veau et sur ses futures capacités à produire (comme sa mère).

Les raisons de la bonne santé sont les mêmes que celles qui font que les veaux sont malades (quand les fondamentaux ne sont pas respectés). Il est important de revoir les bases pour viser la bonne santé des animaux.  A partir du moment où un veau (mâle ou femelle) devient malade, il est la source de la multiplication des pathogènes et donc d’une amplification des risques de maladie pour les autres veaux (mâles ou femelles).

Dans les faits, les trois facteurs favorisants la bonne santé sont loin d’être simples, mais sont plutôt logiques.

Fort de plus de quinze années d’expérience, le GDS travaille sur la santé des veaux et la prévention pour limiter les pathogènes en santé animale. Il sait répondre aux besoins des éleveurs pour limiter les soucis de santé sur les animaux. D’ailleurs, des rallyes veaux seront organisés cet hiver sur ce thème. En attendant, si vous souhaitez que cela change, n’hésitez pas à nous appeler.

 

Carine HAAS conseillère en santé animale au GDS.

 

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